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Des étudiant(e)s et des momies sur le terrain

La campagne 2022 de la MafS poursuit son cours, avec son lot de découvertes. Si Ouni est évidemment au centre de l’attention, prenons le temps d’évoquer une composante indispensable de son équipe : les étudiant(e)s qui prêtent main-forte au travail de la mission, véritables ailiers sans lesquels l’équipe ne pourrait atteindre ses buts…


Pour chacun des deux mois de cette campagne, deux binômes d’étudiantes et d’étudiants de l’Université de Genève et de Sorbonne-Université ont eu l’opportunité d’intégrer la mission. Pour le premier, Anaïs et Maëlwenn, puis Alexandre et Baudouin pour le second. Le mieux est encore de leur laisser la parole :


« Nous sommes tous issus de divers horizons (égyptologie, archéologie, histoire, etc.) ; cette diversité offre des avantages à la mission. C’est tout d’abord sur le site que nous apportons notre aide, pour différentes tâches : la fouille fine des contextes, l’assemblage des fragments d’inscription et de décor, la réalisation des relevés topographiques ou encore l’enregistrement des trouvailles de la journée. Dans le magasin, nous participons à la photographie de la documentation, nous dessinons et vectorisons les blocs décorés retrouvés lors des fouilles.
Contribuer au travail de la MafS, qui œuvre sur un site majeur de l’Ancien Empire, nous permet d’enrichir nos compétences et de varier nos expériences, tout en partageant le quotidien de l’équipe. C’est aussi vivre chaque jour les rebondissements qui en ponctuent le cours. Ainsi avons-nous eu la chance d’assister à la découverte d’un cercueil d’époque tardive, enfoui dans les sables de Saqqâra. »




On trouve en effet assez fréquemment des sépultures modestes dans les niveaux supérieurs recouvrant la nécropole. Ces inhumations sont toutes largement postérieures à l’occupation initiale de la nécropole : elles s’échelonnent de la fin du Nouvel Empire (vers 1200 avant notre ère) jusqu’au début de notre ère.

À ce jour, trois momies plus ou moins bien conservées ont été découvertes depuis le début de la campagne 2022. Elles étaient toutes inhumées sous sarcophage directement dans une couche de sable éolien, sans aucun élément présageant de leur présence. Une seule momie était dotée d’un sarcophage décoré que nous avons pu prélever grâce au talent de notre restaurateur Ismaïl. Cet individu était également accompagné d’un grand vase en céramique intact datable de la Basse Époque, soit au VIIIe-VIIe siècle avant notre ère.




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