(1) Poursuite de la fouille du complexe de la reine Ânkhnespépy II.

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Le programme de fouilles de cette année 2017 a été consacré à une première tranche de travaux sur le côté oriental de la pyramide de la reine (qui couvre un périmètre considérable), afin de dégager la dernière partie du temple intime encore enfouie.

Comme toujours, le travail des carriers a été particulièrement actif : plus aucun bloc de parement ni de soubassement ne subsiste en place. En revanche, les dallages et une partie de la première assise de la salle aux offrandes ainsi que du magasin situé immédiatement au sud de celle-ci sont relativement bien conservés. Ils permettent de restituer sans difficulté l’organisation de cette partie du temple. Une particularité a pû être notée : le dallage de la salle aux offrandes était initialement constitué de blocs de calcite d'environ 8 cm d'épaisseur, qui devait donner au sanctuaire un aspect particulièrement luisant. La pyramide satellite de la reine a été retrouvée, totalement détruite elle aussi dans ses superstructures, à l'exception d'un bloc de parement.

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Un fragment d'obélisque en granite a été retrouvé, qui provenait probablement initialement de l'entrée du complexe de la reine. Il s'agit à ce jour du plus gros fragment d'obélisque de l'Ancien Empire découvert en Égypte (environ 2,5 m). On peut estimer la hauteur initiale de l'obélisque à environ 5 m. Un autre fragment de ce qui devait constituer la pointe du second obélisque a été aussi retrouvé ; il présentait un système de tenon-mortaise dans sa partie inférieure.

On signalera aussi la découverte de deux blocs inscrits portant un texte de dédicace royale du complexe de la reine, en des termes parfois uniques. Enfin, une tête en bois très vraisemblablement datée du Nouvel Empire a été découverte dans une couche très perturbée.