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Une découverte qui fait tourner les têtes

La mission vient de découvrir une mystérieuse tête en bois, pratiquement grandeur nature, munie d'un long cou, dans une zone malheureusement très perturbée du temple funéraire de la reine Ânkhnespépy II.

Cette découverte rappelle immédiatement celle qui avait été faite, en 1985, par Alain Zivie, dans la tombe du vizir Aperel, de la 18e dynastie, et, plus encore, une autre tête retrouvée par Jean-Philippe Lauer dans le complexe de Djéser en 1939, avec ce même cou élancé et ces larges boucles d'oreille en forme de disque. Alain Zivie a pu mettre en évidence que ces têtes en bois étaient des porte-perruques, et faisaient manifestement partie du trousseau funéraire de certaines femmes de la haute société de la 18e dynastie. Mais qu'en est-il de la nôtre ? Si l'on peut raisonnablement suggérer qu'elle provient aussi d'une tombe, il reste plus difficile de la dater. À première vue, on pense que cette tête date aussi de la 18e dynastie. Mais que viendrait-elle faire ici ? On sait que la nécropole de Pépy Ier a servi de carrière au moins dès le Nouvel Empire, mais il n'existe actuellement aucune preuve de la présence de tombes construites à cette date dans les environs immédiats.

Cette tête ne correspond certes pas aux critères stylistiques traditionnels de l'Ancien Empire ; on rappellera cependant que l'on connaît très mal la statuaire féminine en bois de cette époque, tant sont rares les exemplaires conservés (une trentaine), et notamment ceux de grande taille (on les compte sur les doigts d'une main). Aurions-nous malgré tout une représentation de la reine Ânkhnespépy II elle-même ? Le doute est de rigueur ; une nouvelle enquête commence...

Les réseaux sociaux s'échauffent déjà !

Voyez aussi les articles (en anglais) paru dans Al-Ahram et Luxor Times Magazine.

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